Toutes ces scènes sont ultra génantes
Pas mieux.
A la fin des années 1970, en France, l'ingénieur Didier Mathure voit son prototype de fusée partir en fumée. Il est cependant nommé à la tête d'un bureau d'études chargé d'enquêter sur les manifestations d'Ovnis. Un supplice pour ce cartésien invétéré, jusqu'à un événement extraordinaire...
En cours | Française | 30 minutes |
Comedy | Canal+ | 2021 |
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Didier doit composer avec sa nouvelle équipe : Marcel croit que les cartes postales envoyées par André, l’ancien directeur du GEPAN, sont codées, Rémy s’enthousiasme d’un potentiel atterrissage extraterrestre et Véra répond aux appels de témoins de phénomènes non-identifiés tout en prenant soin d’Hatchepsout, le flamant rose qu’elle a recueilli. Didier apprend qu’une commission est créée pour enquêter sur l’explosion de la fusée CRISTAL et qu’Elise, son ex-femme, en fera partie.
Diffusion originale : 11 janvier 2021
Diffusion française :
11 janvier 2021
Réalisat.eur.rice.s :
Antony Cordier
Scénariste.s :
Clemence Dargent
,
Martin Douaire
Guest.s :
Avis défavorable | Déposé le 26 janvier 2021 à 14:25 |
Quel est l'intérêt pour l'armée (qui emploie probablement le personnage de Nicole Garcia) de montrer que son chauffeur jouait le rôle du boss de l'homme disparu ? Parce que franchement pour lancer Mulder-Poupaud sur la piste du complot, c'est vraiment le chemin le plus rapide. Un épisode pire que le premier. Rien ne prend et les acteurs jouent très mal. Mention spéciale ici à Daphné Patakia (qui joue Véra la secrétaire) à qui on a visiblement demandé de jouer une "Manic Pixie Dream Girl" idiote. Toutes ses scènes sont ultra génantes et j'ai tendance à penser que la raison vient du fait que ce sont des hommes derrières à l'écriture et derrière la caméra. Le personnage de Géraldine Pailhas n'est d'ailleurs qu'à peine mieux loti. Je m'arrête là et c'est déjà beaucoup de souffrance en seulement deux épisodes. C'est bien con car apparement il y a un faux Steven Spielberg dans un prochain épisode et l'idée m'amusait beaucoup. |
Décidément, entre le flamant rose d'ici et la cigogne de WandaVision, les volatiles fongiformes sont présents partout en 2021. Dommage que dans ces deux cas, ce sont dans des séries pas totalement réussies.
Et c'est peu de le dire pour OVNI(s) qui n’est tout de même pas loin d'être affligeant. Pour paraphraser Altaïr sur WandaVision, le problème quand on traite une série sur le ton de l'humour, c'est que quand les blagues ne sont plus drôles le reste tombe à plat. C'est une nouvelle preuve ici. Car Dieu que l'humour est laborieux dans cette série. Entre la boule disco géante de Jean Michel Jarre, le "gag" des armoires de rangement ou cette balade en compagnie de Véra, c'est le zéro pointé, c'est vraiment l'humour ras des pâquerettes, pas inspiré et sentant la sueur de leur création. Ce n'est pas sympa ce que je vais dire, mais on dirait Truth Seekers.
Et comme l'histoire de fond n'est pas très palpitant, cela devient compliqué. Mais là où j'ai compris que la série était vraiment de médiocre qualité, c'est cette scène de fin, que Koss évoque aussi et ce twist sur l'identité du chauffeur. C'est vraiment une idée nulle. L'armée n'a-t-elle qu'un homme de main ? S'occupe-t-il aussi en plus d'être chauffeur et comédien de tailler la pelouse ? Fait-on appel à lui lorsqu'un robinet fuit ? S'occupe-t-il aussi de la sécurité la nuit, avec un chien de garde ? Ou est-ce une idée de merde, qui n'a aucune logique scénaristique, juste-là pour l'épisode se termine sur un cliffhanger ? Du coup, avec ce moment, la série avoue se foutre totalement d'avoir un univers crédible qui se tient et qu'elle est juste là pour divertir sans faire se poser trop de questions. Mais comme elle ne remplit pas son rôle de divertissement et peine à arracher ne serait-ce que des sourires, c'est compliqué, je le répète.
Bref, les ET d'OVNI(s) auraient mieux fait de rester sur Mars.